Le « réseau Agri-Sentinelles », qui devrait être lancé début 2019, a été présenté le 11 septembre au Space. Avec les fonds publics du Casdar, à l’initiative d’Allice* et Coop de France, et animé par l’Institut de l’Élevage, il a pour objectif d’enrayer la surmortalité par suicide dans le milieu agricole.
Sur la base du volontariat, les professionnels, techniciens et conseillers, qui côtoient au quotidien les éleveurs, peuvent jouer le rôle de sentinelles. « Ils sont près de 10 000 à graviter autour des éleveurs, soit autant de sentinelles potentielles », précise Stéphane Devillers, responsable du service juridique chez Allice. À date, plus d’une trentaine d’entreprises ont manifesté leur volonté de s’impliquer.
Solidarité Paysans, très active dans l’accompagnement des agriculteurs en difficultés, et la Confédération paysanne font également partie du rséeau Agri sentinelles.
Lister les dispositifs d’aides existants
Premiers témoins des situations de fragilité, ils seraient formés pour aiguiller les personnes en détresse vers un dispositif d’accompagnement ou en lançant l’alerte auprès d’un dispositif adapté. Mais en aucun cas en assurant eux-même un accompagnement ! « Les sentinelles n’ont pas vocation à se substituer à ces dispositifs », insiste Elsa Delanoue, de l’Idele.
L’objectif est que le réseau se mette en place début 2019. Pour le moment, le Reséau Agri-Sentinelles recense l’ensemble des dispositifs d’aide et ressources existantes.
*Allice est une union de coopératives d’élevage qui fédère toutes les entreprises françaises de sélection et de reproduction animales. Allice représente et défend l’ensemble des filières d’insémination bovine, caprine, ovine au plan national, européen et international.