« Nous rappelons qu’InterApi est pleinement favorable à la mise en place de l’OMAA. Il est en effet primordial d’avoir un dispositif efficace de recherche de l’ensemble des causes des mortalités et affaiblissements des abeilles, indique l’organisation, lundi dans un communiqué. Il ne suffit pas de s’alarmer des surmortalités d’abeilles, il convient en effet de comprendre et agir sur les causes. »
Cependant, InterApi estime que « ce n’est pas à la filière apicole de financer ce dispositif qui relève des missions de surveillance sanitaire de l’État. L’État doit trouver une source de financement autre que le PAE, dont l’objectif est d’abord de répondre aux enjeux économiques de la filière ».
De plus, « est-ce que la filière apicole doit payer pour la baisse de biodiversité, le dérèglement climatique et l’impact des pesticides qu’elle subit, bien malgré elle ? Sûrement pas. »
De surcroît, « le budget du PAE est en baisse pour la France, malgré un budget européen en hausse. Or, nous avons besoin de crédits pour l’assistance technique, l’aide aux analyses et la recherche à hauteur des besoins et ambitions de la filière », explique l’interprofession.