En janvier 2020, la production française d’aliments composés pour le bétail a reculé de 1,5 %, avec 1,72 million de tonnes fabriquées, par rapport à 2019. Cela représente 26 000 t en moins par rapport à janvier 2019.
En janvier 2020, les fabrications destinées aux bovins accusent un recul de 3,8 %. Celles pour vaches laitières restent « proportionnellement la catégorie la moins impactée à –2,3 % contre –7,1 % pour les autres catégories de bovins », commentent La Coopération agricole nutrition animale et le Snia, dans leur point mensuel de conjoncture diffusé le 13 mars 2020. La baisse est aussi de mise pour les ovins (–1,8 %), les caprins (–1,7 %), et les mashs (–5,5 %).
La dynamique reste en revanche positive du côté des porcins avec une hausse de 0,8 %. Cette progression concerne à la fois les porcelets (+0,5 %), les porcs à l’engrais (+0,9 %) et les truies (+0,7 %). Dans le secteur des volailles (–0,6 %), l’augmentation des volumes pour les pondeuses (+4,9 %) et les dindes (+1,9 %) atténue les chutes dans les secteurs du poulet (–2,8 %) et des palmipèdes (–7 %).
Toujours du recul en bovins
Sur les sept premiers mois de la campagne de 2019-2020, « la production globale d’aliments composés recule légèrement de 0,1 % », détaillent La Coopération agricole nutrition animale et le Snia. Le secteur des bovins enregistre une chute de 3,1 %. Les volumes de mash reculent aussi, de 2,3 %. Les fabrications pour les porcins progressent de 1,9 % grâce au segment de l’engraissement (+3,1 %).
« La progression en volailles reste modérée (+0,4 %), les aliments destinés aux pondeuses (+3,7 %) et aux poulets (+0,2 %) limitant les baisses constatées sur les aliments pour dindes (–0,9 %) et palmipèdes (–3,8 %), poursuivent La Coopération agricole nutrition animale et le Snia. Les aliments pour lapins baissent de 4,2 %, perdant 6 500 tonnes par rapport au début de la campagne de 2018-2019. »