Il s’agit d’une mobilisation internationale de la société civile pour juger Monsanto pour « violations des droits humains, pour crimes contre l‘humanité et pour écocide ». Dans une lettre ouverte datant du 4 octobre 2016 et rendue publique ce 11 octobre 2016 lors d’une conférence de presse à Paris, Monsanto répond à ses détracteurs et informe qu’elle ne prendra pas part à ce procès.

« Des dénigreurs de la technologie en agriculture »

« Il s’agit en fait d’un événement orchestré, une parodie de procès où des dénigreurs de la technologie en agriculture et de Monsanto jouent à la fois l’organisateur, le juge et le jury, et où l’issue est connue d’avance, explique la firme dans sa lettre ouverte. Nous sommes réellement persuadés que ce genre de mise en scène n’est pas favorable à une discussion ouverte et approfondie. »

 

« Pourtant, les droits de l’Homme et l’agriculture sont des thèmes qui méritent ce genre de dialogue afin de trouver de vraies solutions à la faim, à la sécurité alimentaire et au rôle des agriculteurs pour qu’ils puissent nourrir durablement notre monde en croissance. Malheureusement, il arrive que certaines personnes lisent ou entendent ce genre de mise en scène et ne se rendent pas compte qu’elles ne sont pas liées ni de près ni de loin à la véritable Cour de justice internationale ou encore à la Cour pénale internationale, situées à La Haye. »

« Nous ne nous dérobons pas »

« Nous mettons un point d’honneur à écouter et à engager un dialogue constructif, ajoute Monsanto. Lorsqu’il faut se pencher sur les inquiétudes ou chercher à comprendre réellement comment nous pouvons mieux partager ce que nous sommes et ce que nous faisons, nous ne nous dérobons pas. Nous invitons en outre quiconque désireux d’en savoir plus sur Monsanto à nous poser ses questions sur discover.monsanto.com. »