Ce prix moyen des poulains destinés aux courses de galop grimpe donc de 9 % par rapport à l’an dernier. Le chiffre d’affaires de ces ventes, qui se sont déroulées de samedi à lundi, atteint 38,875 millions d’euros, en recul de 4 % par rapport à 2016. « Une baisse expliquée par un catalogue plus resserré », avec 35 yearlings de moins présentés aux enchères, a expliqué Arqana dans un communiqué.

Trois acheteurs à plus de 2 millions d’euros

Les plus gros vendeurs de cette édition de 2017 ont été le haras des Monceaux (Calvados), avec un total de 9,6 M€ pour 33 yearlings, soit un prix moyen de 290 818 €. Le haras d’Etreham (Calvados), plus gros élevage français, arrive en deuxième position, avec 2,76 M€ pour 14 yearlings vendus.

Les trois plus gros acheteurs ont dépensé chacun plus de 2 millions d’euros. Sur la première marche du podium, la société Shadwell France, qui appartient au frère de l’émir de Dubaï, a déboursé 2,4 M€ pour 9 chevaux. Il est talonné par l’association du Sud-Africain Mayfair Speculators et de l’Irlandais Coolmore avec une dépense globale de 2,35 M€ pour 3 poulains.

Le top price à 1,55 million d’euros

Kerri Radcliffe Bloodstock pointe en troisième position, avec 2,03 M€ pour seulement deux yearlings, dont le « top price », qui a atteint 1,55 million d’euros. Il s’agit d’un fils de l’étalon vedette Dubawi et de la pouliche Giofra. Cette représentante de Phoenix Thoroughbreds, un fonds d’investissement basé au Luxembourg, acteur récent du milieu hippique, a été la vedette des ventes.

Au niveau des étalons, les plus rémunérateurs ont été :

  • Dubawi avec un prix moyen de 725 000 € par yearling dont il est le père ;
  • Galileo à 517 800 € ;
  • Shamardal à 425 000 €.
AFP