Dans son communiqué diffusé ce 3 juin 2019, le groupe français rappelle qu’il est déjà présent en Russie « commercialement » dans les secteurs de la conserve et du surgelé. En revanche, il n’y était implanté industriellement que dans la technologie des conserves depuis 2004, « alimentant ses usines par l’exploitation directe de 10 000 hectares de cultures ».
Un pied dans le surgelé russe
Avec cette acquisition, Bonduelle « renforce ses positions en Russie et dans la Communauté des États indépendants. […] Cette implantation industrielle doit permettre d’accélérer le développement de l’activité de légumes surgelés de Bonduelle dans ces mêmes marchés. […] Le marché du surgelé russe connaît depuis quelques années une croissance significative […]. »
Bonduelle explique que le marché russe montre un « un intérêt croissant du consommateur pour des solutions à valeur ajoutée prêtes à l’emploi. Cet investissement permettra au Groupe d’être également présent sur le marché des monolégumes et mélanges de légumes dont l’importation est, elle, soumise à embargo. »
6 000 à 10 000 tonnes par an
L’industriel français ne dévoile pas le montant de la transaction, précisant que « le coût d’acquisition initial et les investissements complémentaires restent limités ». L’outil transformera « 6 000 à 10 000 tonnes de légumes surgelés par an sous trois années. Le site emploiera environ 50 collaborateurs permanents et travaillera en partenariat avec le monde agricole local. »