Le feuilleton sur la présidence de l’Observatoire des prix et des marges se poursuit. Après avoir laissé entendre qu’il devrait être reconduit pour trois ans à la tête de l’institution, le 11 avril dernier, l’économiste Philippe Chalmin doit être déçu. Un arrêté publié au Journal officiel du 7 mai 2017 prévoit en effet la prorogation de son mandat jusqu’au 31 août 2017 seulement, laissant au futur gouvernement le soin de décider ou non de son maintien.
Or, à entendre l’entourage du nouveau président de la République, la préférence pourrait aller vers un autre universitaire, Olivier Mevel, souvent en désaccord avec la méthodologie employée jusque-là par l’Observatoire.
Maître de conférences à l’Université de Bretagne occidentale et consultant en marketing des filières alimentaires, ce dernier bénéficie en outre du soutien de nombreux acteurs de la production. Son objectif : « aboutir à une méthode consensuelle fondée sur une analyse contradictoire ». En d’autres termes, ne plus se contenter des seules données fournies par la Fédération du commerce et de l’industrie (FCD).