Le bien-être dépend peu du type de territoire où l’on vit, dévoile une étude de l’Insee réalisée en 2017 auprès des Français âgés de plus de 16 ans. Le niveau de bien-être est de 7,2 en moyenne en zone rurale, ainsi que dans les villes de plus de 100 000 habitants et dans l’agglomération parisienne.
La proximité de grands pôles est appréciée
Les personnes des zones rurales, qui représentent 23 % de la population, sont 5 % à donner une note de satisfaction de 0 à 4, 22 % de 5 à 6, 55 % de 7 à 8 et 18 % de 9 à 10. Parmi les habitants des communes rurales isolées hors influence des pôles, la satisfaction est un peu moins grande, avec respectivement 6 %, 26 %, 51 % et 16 % des personnes attribuant des notes de 0 à 4, 5 à 6, 7 à 8 et 9 à 10.
Dans les communes situées hors de la zone d’influence des grands pôles économiques (petits et moyens pôles, et communes isolées situées hors des zones d’influence des pôles), près de 20 % de la population juge leur vie peu satisfaisante (note inférieure ou égale à 5). Ils sont moins nombreux à proximité des plus grands pôles (environ 15 % de mécontents) et, dans une moindre mesure, dans les grands pôles eux-mêmes (16,5 %).
Avec de l’argent et la santé, ça va mieux
Les conditions de vie matérielles y font pour beaucoup : « les personnes sans aucune difficulté matérielle attribuent une note de 7,8 à la vie qu’elles mènent actuellement contre 6,8 pour celles confrontées à 4 à 6 difficultés et 4,8 pour les personnes confrontées à au moins 12 difficultés, qui représentent 3,0 % de la population ».
Mais il n’y a pas que l’argent : l’emploi ou le chômage, les conditions de travail ainsi que l’âge, la santé et la situation familiale influent sur le bien-être. Les personnes jugeant leur état de santé « très bon » attribuent une note moyenne de 8 à leur vie en général, contre 5,6 pour celles l’estimant « mauvais » ou « très mauvais ».