Ces mesures seront représentées les 9 et 10 octobre prochains au conseil des ministres européens de l’Agriculture. « D’abord, laissez-moi dire que je suis extrêmement satisfait de voir un tel niveau de participation à cette réunion, lance Vytenis Andriukaitis, le commissaire à la Santé. Cela montre clairement que la sécurité alimentaire et les fraudes sont au cœur des discussions de l’Union européenne. »
Renforcer la communication entre les États membres
Le commissaire européen explique qu’il souhaitait cette réunion notamment pour renforcer la communication entre les États membres et pour parvenir à une approche plus cohérente et mieux coordonnée afin de prévenir de tels incidents à l’avenir. « Les fraudes comme celle-ci altèrent la confiance du public dans la sécurité sanitaire et peuvent conduire à la destruction à la confiance en l’industrie agroalimentaire », estime Vytenis Andriukaitis.
Parmi les 19 mesures retenues, le commissaire européen a repris une de celles avancées par Stéphane Travert, le ministre français, hier soir. À savoir la mise en place d’un « officier de liaison sur la sécurité alimentaire » dans chaque État membre pour s’assurer que l’information circule aussi rapidement et efficacement que possible.