À l’origine de cette nouvelle révision à la baisse : « l’intégration des mauvais résultats en matière de production agricole », souligne Dorian Roucher, responsable de la synthèse conjoncturelle à l’Insee.

Les mauvaises conditions météorologiques en 2016, avec notamment les inondations du printemps, ont en effet fortement pénalisé les récoltes céréalières et viticoles. Et par ricochet les exportations françaises, à la peine ces derniers mois.

« Au total, les mauvaises récoltes vont coûter 0,2 point à la croissance française. Ce n’est pas négligeable », souligne Dorian Roucher, qui estime que les à-coups trimestriels observés en 2016 ne remettent pas en cause la dynamique globale de reprise. Outre un retour à la normale de la production agricole, l’économie française devrait ainsi bénéficier de plusieurs facteurs favorables, qui pourraient lui permettre de retrouver quelques légères couleurs au cours des prochains mois.

AFP