Augustin, 7 ans, pratique la poterie depuis deux ans. En modelant la terre, ce garçon agité a appris la patience et trouvé la sérénité. « La poterie évacue tous les soucis et chasse la déprime car on est obligé d’être concentré sur ce que l’on fait », constate de son côté Dominique, 68 ans, qui a commencé cette année, et imagine des objets en rapport avec son histoire familiale.

Le contact avec l’argile est agréable, elle est à la fois souple et ferme au toucher. « C’est la première matière que les hommes ont transformée, raison pour laquelle les gens ont souvent le sentiment de revenir à quelque chose d’originel en la travaillant. Cette activité convient généralement à des caractères un peu forts », observe Marie-Annick Lepetit, leur professeur à Uzerche , en Corrèze. Les élèves prennent leur temps, le résultat n’est pas immédiat mais gratifiant.

Raphaëlle Saint-Pierre