Depuis la mise en application du décret n° 2016-1125 du 11 août 2016, les conditions d’obtention et de renouvellement du Certiphyto ont été modifiées. Désormais, le Certiphyto est valable cinq ans, et son obtention est conditionnée par la réussite d’une évaluation en fin de formation.

Si cette réforme du Certiphyto « impacte les 57 400 chefs d’entreprise, chefs de chantier et conducteurs d’engins titulaires depuis 2012 d’un [Certiphyto] », le président de la Fédération nationale des entrepreneurs des territoires (FNEDT), Gérard Napias, espère que le temps facilitera sa mise en œuvre. « Nous devons laisser le temps à nos entreprises de mettre en place la réforme […], à l’offre de formation de se structurer et aux services d’accompagnement de monter en puissance », commente-t-il dans un communiqué de la fédération.

Retour à la case « départ »

La FNEDT, dans un communiqué paru ce mercredi, regrette le durcissement des conditions de première délivrance du certificat (1). Plus précisément, ce qui pose un problème à la FNEDT, c’est le fait que le statut de primo-demandeur, qui impose de refaire une journée complète de formation, soit attribué aux demandeurs de certificat qui auraient échoué au test d’évaluation final de la formation (2).

Renouveler son Certiphyto à temps

Se retrouvent aussi sous ce statut de primo-demandeur les personnes qui n’auraient pas réalisé de formation et de test avant la date d’échéance de validité du certificat. Selon la FNEDT, celles-ci doivent être réalisées « entre les 6 et 3 mois qui précèdent la date d’échéance de validité » du certificat en cours. Ce point est « très peu connu » d’après la FNEDT, et il implique un travail de « gestion des dates » car celle-ci n’est pas assurée par le site Monservicepublic.fr, celui-ci « s’arrêtant à la délivrance du certificat ».

A. Cas.

(1) Catégorie « décideur » ou « opérateur ».

(2) Le nombre de demandeurs dans cette situation est inconnu à ce jour.