Etaient présents lors de la visite une vingtaine d’éleveurs, le porte-parole national du syndical, Laurent Pinatel, ainsi que des élus locaux et le directeur de la DDTM.

« Travailler sur la segmentation »

Le syndicat s’est appuyé sur les difficultés exposées par les deux éleveurs, à la tête de 60 charolaises et de deux canardières, pour réaffirmer ses revendications. « Dans la filière des bovins à viande, il faut sortir de relations dignes du Moyen-Âge entre un industriel et les éleveurs, a expliqué Mathieu Courgeau, secrétaire général de la Conf’Pays de la Loire. Il faut également travailler sur la segmentation de l’offre, l’adapter à une demande qui évolue. » Il craint que le travail mené sur le cœur de gamme ne soit qu’une « rustine », dans un contexte de surabondance de l’offre. « Sans cahier des charges clair, on risque de brouiller le message auprès des consommateurs », estime-t-il.

L’après-midi, c’est une exploitation laitière de La Chapelle-du-Genêt, dans le Maine-et-Loire, qui recevait une quarantaine de visiteurs. Pour la filière laitière, les revendications du syndicat sont déjà bien connues : « une régulation européenne, des indicateurs de prix du lait tenant compte des coûts de production, des organisations de producteurs (OP) ou associations d’OP dignes de ce nom… », énumère Mathieu Courgeau.

Mesures sociales reprises

Le syndicaliste se félicite que « les mesures sociales proposées par la Confédération paysanne dans son plan d’urgence ont été bien reprises dans le plan d’aide national. Néanmoins, cela reste un plan d’urgence, nécessaire mais non suffisant… »

E.C.