Dans un communiqué daté du 30 septembre 2016, FranceAgriMer, qui a fait le point sur la conjoncture relative à la viande bovine le 27 septembre, annonce que des abattoirs ont obtenu ou renouveler leurs agréments à l’exportation :

  • Vers Israël, pour 13 établissements, avec délégation aux autorités françaises du droit d’en agréer de nouveaux selon le dispositif dit de « prélisting » ;
  • Vers l’Égypte, pour 14 établissements, pour une durée de trois ans ;
  • Vers la Turquie, pour 8 établissements.

Par ailleurs, les autorités sanitaires turques ont accepté la réouverture du port de Sète pour l’exportation de bovins vivants. « La possibilité d’exporter des animaux vaccinés issus de zone réglementée, en conformité avec le code de l’Office international des épizooties, fait encore l’objet de discussions à haut niveau avec la Turquie », note FranceAgriMer.

Mutation des échanges de viande ovine

En viande ovine, FranceAgriMer évalue l’impact potentiel du Brexit sur le commerce entre la France, l’Union européenne et le Royaume-Uni. Ce dernier est, loin devant la Grèce et les Pays-Bas, le premier pays producteur et exportateur de viande ovine de l’Union européenne : un tiers de la production européenne. Environ 110 000 t sont exportées chaque année, dont 90 % vers l’Union européenne. Quelque 57 % des exportations du Royaume-Uni, pour 216 millions d’euros, sont destinées à la France.

« Le positionnement de l’Irlande, second fournisseur de la France en viande ovine, sera peut-être modifié en fonction des modalités qui seront négociées dans le cadre de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (droits de douane, contingents d’importation…), évoque FranceAgriMer. Le Royaume-Uni est le troisième producteur européen de viande bovine, après la France et l’Allemagne. Il est aussi importateur net de bovins vifs et de viande bovine et s’approvisionne principalement en Irlande. »