Ce soja était entreposé dans les silos situés sur le port de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Selon les Faucheurs volontaires, « plus de 1,5 million de tonnes de soja – en majorité OGM – transite par ce port par an, en provenance quasi exclusive de l’Amérique du Sud. Ce tonnage représente environ un tiers du soja OGM importé en France chaque année (4,5 millions de tonnes) ».

En faveur de l’étiquetage

« Nous demandons l’étiquetage de tous les produits alimentaires contenant des OGM afin de garantir aux citoyens le droit de savoir et de choisir de manger sans OGM », précisent les Faucheurs dans leur communiqué diffusé le 3 juillet 2016. Ils souhaitent également des études indépendantes sur la toxicité des OGM et des pesticides dans l’alimentation, et sur leurs impacts sanitaires et environnementaux.

« Nous demandons au gouvernement l’application du principe de précaution par l’instauration d’un moratoire sur les importations d’OGM, ajoutent les Faucheurs volontaires. Des alternatives sont possibles : développement d’une filière du soja non OGM, développement des cultures de protéines végétales. »

Continuer les actions de désobéissance civile

Le collectif précise qu’il « continue et continuera ses actions de désobéissance civile non violente pour alerter la société et pour faire cesser les effets désastreux – chez nous, comme en Amérique du Sud – des importations massives de soja OGM ».