La majorité des veaux restent achetés par les intégrateurs, qui contingentent encore et trient leurs achats. Les tarifs sont compris entre 40 et 110 € en fonction du poids et de la qualité. Les veaux fragiles ou légers sont invendables.

 

Le commerce de normands est calme. Sur les marchés de Sourdeval et de Gavray, les bons sujets se vendent de 140 à 180 €. Les ordinaires ne dépassent pas 120 € à Château-Gontier, et se retrouvent dans les lots de prim’holsteins.

 

Les bons montbéliards de Bourg-en-Bresse s’échangent avec un peu plus de régularité. Leurs tarifs progressent. Les sujets lourds destinés à l’exportation se vendaient de 170 à 220 €, au début de la semaine, et les lots convenables destinés à l’engraissement partaient entre 130 et 160 €. Les veaux légers affichaient des tarifs similaires aux prim’holsteins.

 

Les transactions demeurent laborieuses en croisés laitiers, taupes, gris ou blanc bleu communs. L’offre est étoffée, et la conformation moyenne. Seuls les blanc bleu U sont recherchés, et partent entre 350 et 420 €.

 

Les tarifs des bons veaux de race pure ou croisés allaitants, de conformation R= à U+, se détendent. L’offre se réduit. La demande pour les mises en place de la Pentecôte, en semaine 23 du calendrier de 2017, devrait se renforcer sur la fin de l’année.

 

Les très bons mâles croisés charolais et blanc bleu, ou les limousins destinés aux labels, se valorisent entre 400 et 480 €, voire 520 € pour les extras. La gamme plus commune s’affiche entre 250 et 350 €, et moins pour les femelles et les sujets plus légers.