À la clôture sur Euronext, la tonne de colza gagnait 2,50 € sur février à 410,50 €/t, et 2,25 € sur mai à 411,25 €/t, dans un volume d’échanges de 10 000 lots.
« Le colza reste porté par les huiles végétales, notamment de palme et de soja, elles-mêmes portées par le pétrole », commentait un analyste du cabinet Agritel, au lendemain de l’accord trouvé par les pays exportateurs de pétrole pour réduire leur production.
Par ailleurs, la Commission européenne a présenté mercredi ses propositions de révisions de la directive sur les énergies renouvelables.
Elles prévoient notamment une réduction draconienne de la part des biocarburants de première génération entre 2021 et 2030, qui passerait de 7 % à 3,8 %, note le cabinet Inter-Courtage. Cette proposition, qui n’a pas encore été adoptée, mais est d’ores et déjà vivement dénoncée par les syndicats majoritaires d’agriculteurs européens, n’avait pas d’impact sur le marché.