Pour l’échéance de décembre, cette progression, qui intervient après une nette décote la semaine dernière, semble s’apparenter à un « ajustement », selon un analyste du cabinet Agritel, pour qui « un écart de 6 euros n’est pas normal » entre cette échéance et celle de mars.

 

« Sur le maïs, les récoltes avancent doucement, les conditions sont sèches et il n’y a pas le feu pour accélérer les chantiers de moisson. Plus ça reste dans les champs, plus ça s’assèche, plus le maïs livré est aux normes, ce qui est plutôt bon pour les vendeurs », selon l’analyste d’Agritel.

 

Cet attentisme peut également s’expliquer par la publication du rapport mensuel de l’USDA (ministère américain de l’Agriculture), qui doit tomber mercredi soir, la veille d’autres chiffres, ceux de FranceAgriMer, qui fourniront d’autres indices sur l’état des récoltes à venir.

 

Vers 17h50, le blé augmentait de 75 centimes pour atteindre 157,75 €/t à l’échéance de décembre et de 75 centimes sur l’échéance de mars, à 164,75 €/t, dans un volume très faible de moins de 20 000 lots échangés.

 

Le maïs, lui, reculait de 50 centimes sur l’échéance de novembre, à 158 €/t, alors que celle de janvier augmentait de 50 centimes à 162 €/t, dans un volume d’échanges également très faible (moins de 7 700 lots échangés).