« Les cours des céréales demeurent sous pression, malgré l’incident climatique majeur qui affecte la production française, dans un contexte de récoltes abondantes sur la mer Noire et outre-Atlantique », indique le cabinet Agritel dans une note.
Le Conseil international des céréales (CIC), basé à Londres, vient ainsi de prévoir une récolte mondiale pratiquement au même niveau que celle, déjà record, de l’été 2015, à quelque 730 millions de tonnes.
À la bourse de Chicago, les cours du blé américain étaient proches cette semaine des plus bas niveaux constatés depuis dix ans.
Bruxelles a délivré hier des certificats à l’export en blé pour 352 047 t dont 63 968 t pour la France portant le total octroyé depuis le début de la campagne à 2,58 Mt, selon Agritel. Le Japon a acheté 123 136 t de blé meunier origine USA, Canada et Australie.
En maïs, les producteurs français manifestent « leur inquiétude face à des conditions climatiques qui demeurent sèches sur la moitié sud de la France et dans un contexte où les levées avaient déjà été affectées par les intempéries du printemps et les attaques d’insectes », ajoute Agritel.
Sur Euronext vers 17 h 00, la tonne de blé gagnait 0,50 € sur l’échéance de septembre à 166,75 € et sur l’échéance de décembre à 170 €.
Le maïs était pour sa part en hausse de 5 € sur l’échéance de novembre à 170 €/t et de 0,75 € sur celle de janvier à 165,25 €/t.