« Les marchés évoluent toujours très peu en céréales, l’équilibre sur les bilans mondiaux semblant être de mise, la baisse de la production française étant compensée par la hausse sur le bassin mer Noire et sur les États Unis », indique le cabinet Agritel dans une note parue jeudi.

 

Quel que soit le chiffre final de la production française, « cela ne viendra pas remettre en cause de façon significative le disponible exportable chez les 8 principaux pays exportateurs mondiaux », ajoute Agritel. L’organisme de conseil prévoit que « des ajustements se feront probablement en cours de campagne, au gré des marchés qui se segmenteront en fonction des différents critères qualitatifs et des disponibilités. »

 

Sur la scène internationale, on notera un appel d’offres de la Jordanie pour 100 000 t de blé de qualité « hard » et 100 000 t d’orge fourragère.

 

En maïs, le marché est très calme, malgré des craintes qui s’accentuent sur la production dans le Sud-Ouest à cause du déficit hydrique.

 

Sur Euronext vers 17 h 00, la tonne de blé perdait 1 € sur l’échéance de septembre à 167,25 €, et 50 centimes sur celle de décembre à 170 €.

 

Le maïs était en baisse aussi de 1 € sur l’échéance d’août à 167 €, et gagnait 50 centimes sur celle de novembre à 165,50 €.