Dévoilée au Sima 2011, la John Deere 900 a marqué les débuts de révolutions technologiques dans le domaine du pressage en rond. Au premier coup d'oeil, on aperçoit la différence : la porte arrière est remplacée par un simple rideau. C'est le berceau qui maintient le système de guidage des deux courroies de 578 mm, qui s'escamote et éjecte la balle. En fin de cycle, après le liage, le train de courroies de la 900 s'escamote, se détend et éjecte la balle en quelques secondes. Les parois latérales s'écartent légèrement pour faciliter la sortie de la balle.
Au total, cinq secondes suffisent pour ouvrir et refermer la « porte », qui pèse moins de 300 kg, grâce à deux vérins hydrauliques. Ce temps est en moyenne de douze secondes sur une presse à balles rondes conventionnelle. Toutefois, la machine doit toujours s'arrêter afin de lier la balle. Pour atteindre le rendement annoncé de 80 balles par heure, John Deere a revu le système d'alimentation de la chambre, à commencer par le pick-up de 2,20 m de largeur. Il comporte cinq rangées, contre quatre auparavant. Sa vitesse périphérique est diminuée de 12 %. Le chemin de cames est conservé et redessiné. Il guide les dents en acier à haute résistance élastique. Derrière, les vis d'alimentation sont intégrées à l'ameneur rotatif RotoFlow HC. Ce dernier peut être muni de douze, treize ou vingt-cinq couteaux en version MaxiCut HC.