• Le principe
Valtra s'est lancé dans la carburation au biogaz par l'intermédiaire de son motoriste, Sisu. Le constructeur finlandais possède deux prototypes capables de carburer au biogaz comme au gazole.
Le premier est un N 111 HiTech équipé d'un 4 cylindres de 4,4 litres et le second un T 133 motorisé par un 6 cylindres.
Les deux moteurs reposent sur le même principe. Ils peuvent fonctionner avec 100 % de gazole ou avec un mélange de biogaz et de gazole. Chaque carburant dispose de son propre système d'injection, ce qui permet au chauffeur de faire varier la proportion de biogaz dans le mélange pendant le travail.
Valtra recommande d'opérer avec un ratio de 75 % de méthane et 25 % de gazole. En mode biogaz, 83 % de la puissance est fournie par le gaz.
Une faible quantité de diesel est requise pour assurer la combustion du biogaz dans les cylindres. En mode diesel, le moteur fonctionne comme un moteur agricole classique.
• Avantages
Economies de carburant. Sisu annonce une économie d'environ 40 % par rapport à un tracteur normal lorsque le rapport entre le biogaz et le gazole est optimal.
Sécurité sur l'autonomie. La possibilité de passer en 100 % gazole permet d'éviter de se retrouver en panne de biogaz en plein milieu du champ. Indispensable car l'autonomie en biogaz est de 3 à 5 heures selon l'utilisation.
• Inconvénients
L'autonomie est le point faible de la technique car il faut embarquer plus de 170 litres de méthane pour travailler 3 heures. La capacité de stockage du gaz sur le tracteur reste le facteur limitant.