Fiche technique

• Prix : 30.380 €• Puissance : 63,3 ch• Cylindrée : 4,4 l• Poids : 3.005 kg• Nombre de rapports AV/AR : 24/24• Bruit sur route : 87,7 dB(A)• Régimes de prise de force : 540/540 E/proportionnelle

Le groupe Argo décline aussi le Technofarm en version McCormick. Il s'appelle alors C-L. Les deux engins sont conçus dans l'usine italienne de Fabricco. 

 

Le Landini Technofarm 80 en images et vidéo

  

 

Cette gâchette (photo de gauche) permet de descendre rapidement le relevage mécanique, comme sur un système électronique. Dommage que cette gâchette serve aussi de sécurité pour le démarrage.

 

Sur le Landini (photo de droite), le chauffeur est entouré par de nombreux leviers, identifiés par un code de couleur.

Première  impression (6/10)

Le Technofarm est tout en rondeur et son design manque clairement d'agressivité par rapport à la concurrence. La finition est correcte, sans plus.

  

Habitacle (6/10)

Un fois assis, le chauffeur est cerné par les nombreuses manettes et leviers répartis de chaque côté. Il y en a même sous le siège et la colonne de direction ! Heureusement, le code de couleur est respecté, ce qui permet d'identifier assez rapidement les leviers. 

Moteur (6/10)

Dépourvu de turbo, le 4 cylindres Perkins délivre une courbe de puissance plutôt démodée, avec un pic à 1.903 tr/min.

Le plus gros problème est surtout de démarrer, puisque Landini utilise un système de sécurité ubuesque.

Il faut en effet que la commande de descente rapide du relevage soit au neutre pour que le moteur se mette à ronronner. De quoi perdre du temps à chercher.

  

Transmission (8/10)

Comme toujours, Landini ne lésine pas sur le nombre de rapports de vitesse disponibles. Le Technofarm est équipé d'une boîte 24/24 combinant quatre vitesses à trois gammes et un réducteur.

L'inversion du sens de marche et le passage en vitesses rampantes font appel à deux leviers à la gauche du chauffeur. Il y a donc au total quatre leviers pour gérer la boîte.

Nous avons compté sept rapports dans la plage de travail entre 4 et 14 km/h. La grille est bien étagée et les vitesses passent facilement.

Prise de force (4/10)

En plus des classiques 540 et 540 E, le constructeur italien propose un régime proportionnel à l'avancement. Il se sélectionne avec deux leviers placés à gauche du chauffeur.

Pour engager la prise de force, il faut utiliser le grand levier installé sous le volant. Un emplacement peu pratique.

  

Relevage (6/10)

Deux leviers commandent la position des bras et le contrôle d'effort. Les leviers se verrouillent avec une molette.

Landini propose aussi un système de descente rapide avec une gâchette qui permet de gérer le relevage comme sur un système électronique.

Hydraulique (5/10)

Landini propose deux distributeurs, dont l'un possède une position flottante. Il est possible de les basculer en mode à simple effet avec une molette située sous le siège. Les couleurs sur les prises ne correspondent pas à celles des leviers. 

Ponts (8/0)

Un interrupteur situé sur le tableau de bord active le pont avant. Le blocage du différentiel est contrôlé au pied.

Sur la route (8/10)

Le Landini est nerveux et plaisant à conduire. L'inversion mécanique est souple à l'utilisation. En revanche, l'engin est peu maniable.

 

Les points forts Les points faibles

• Dispositif de descente rapide du relevage.

• Prise de force proportionnelle.

• Position flottante du distributeur.

• Sécurité antidémarrage.

• Dispersion des leviers autour du chauffeur.

• Rayon de braquage important.