La commercialisation des céréales est devenue un point crucial de performance pour de nombreuses exploitations agricoles, avec la hausse de la volatilité des cours. Même les aficionados du prix moyen ne sont pas à l'abri de campagnes difficiles, tandis que pour les francs-tireurs, on peut tout imaginer. Avec la possibilité de vendre ses céréales sur 18 mois, certains n'ont simplement pas ressenti la crise de 2009, tandis que d'autres sont parfois encore empêtrés dans des contrats de vente souscrits à bas prix. Dans ce contexte, l'émergence en 2010 des contrats triennaux apparaît comme un outil à double tranchant, alors que le coût des intrants ne peut pas être fixé autant à l'avance. D'autres nouveaux outils sont mis en place par les organismes stockeurs. Dans la folie des variations des cours, des filières de qualité tirent aussi leur épingle du jeu.