Le chargeur frontal fait toujours de la résistance. Cet outil à qui tout le monde prédisait une fin de carrière rapide, avec l'essor du chargeur télescopique, équipe toujours près d'un tracteur neuf sur trois. D'abord pour des raisons économiques, mais aussi parce que les constructeurs ont su faire évoluer les chargeurs pour simplifier leur utilisation et la rapprocher de celle d'un télescopique. La généralisation de l'inverseur sous charge, sur la plupart des tracteurs de plus de 80 ch, et le renforcement des gammes d'accessoires ne sont pas étrangers à ce regain d'intérêt.
DES PARALLÉLOGRAMMES MÉCANIQUES
Même si les solutions haut de gamme avec parallélogrammes hydrauliques et des circuits capables de supporter les pompes haut débit des tracteurs constituent le coeur de l'offre, les grandes nouveautés se trouvent cette année du côté des solutions économiques pour les tracteurs de faible puissance. Très demandés sur le marché américain, ces produits séduisent aussi les éleveurs français. L'idée derrière ces chargeurs est de conserver certaines caractéristiques de modèles haut de gamme tout en diminuant le coût, par exemple en supprimant le parallélogramme ou en optant pour une solution mécanique.
Du côté du chargeur télescopique, les innovations ne sont pas légion. Très durement touchés par la crise économique, les spécialistes de la manutention automotrice ont retardé d'un à deux ans les lancements de leurs nouvelles gammes. Certains ont même mis leurs bureaux d'étude au repos pour quelques mois. Conséquence logique : il y aura très peu de nouveautés sur ces stands, mais plutôt des évolutions de produits, notamment pour intégrer les nouveaux moteurs.