«Ce sont les vaches laitières qui nous font vivre. Comme nous sommes coincés par l'extension des zones d'habitation, le tourisme est notre voie de développement.» Marie-Christine Le Quer travaillait dans la restauration lorsqu'elle décide de rejoindre en 1996 l'exploitation de son époux « our la qualité de vie avec nos enfants».
Leur siège d'exploitation, situé à Plouhinec, est à 400 mètres du bord de la mer. Ils disposent de 88 hectares et d'un quota de 355.000 litres.
«Je ne fais pas table d'hôtes pour préserver notre vie de famille. Ma belle-mère a quatre gîtes depuis trente ans. Nous venons d'investir 145.000 euros (avec 30% d'aides européennes) pour créer deux gîtes «trois épis» dans une ancienne étable. Cela générera un supplément de revenu dans dix ans. J'avais un projet de parc résidentiel de loisir d'une dizaine de chalets. Cela aurait été un vrai complément de revenu. Mais nous avons essuyé un refus, car ce n'est pas un prolongement de notre activité agricole. Il nous reste une longère à restaurer.»
Marie-Christine et Joël ouvrent grand les portes de leur ferme à leurs voisins du nouveau lotissement adossé à leurs pâtures, tout comme aux touristes de passage: «Ceux qui connaissent notre métier le respectent davantage.»