Défendre le mode de production des élevages fermiers et en circuit court, c’est la volonté affichée de l’association nationale de l’aviculture fermière indépendante et citoyenne (Anafic), dont la création a été officialisée ce mardi 30 avril 2019.

Une organisation asyndicale

« Nous sommes dans une phase de concrétisation, et nous nous préparons à envoyer les bulletins d’adhésion, précise Jacques Rimbault, son président. Nous pensons pouvoir atteindre une centaine d’éleveurs par départements. »

L’association se veut également asyndicale. « Nous souhaitons réunir tous les éleveurs concernés par ces modes d’élevage en dehors des circuits classiques en intégration ou sous contrat, autour des sujets qui nous concernent. »

Adapter les mesures de biosécurité

Parmi les sujets brûlants, « les analyses de salmonelles en extérieur, qui ne sont pas adaptées à nos modes d’élevage, rapporte Jacques Rimbault. Elles sont davantage de nature à mettre en danger l’éleveur que le consommateur ».

Par ailleurs, l’association compte également « solliciter la recherche publique pour valider des méthodes alternatives pour la désinfection et le vide sanitaire et pour l’équarrissage à la ferme ».

Un collège des consommateurs sera également mis en place au sein de l’association. « Le Mouvement interrégional des Amap (Miramap) est partie prenante pour fédérer autour de la cause de l’élevage fermier ».

V. Gu.