Pouvant enfin s’affranchir des restrictions sanitaires, l’édition de 2022 a rassemblé 161 animaux, contre seulement 98 l’année dernière. Le cru sélectionné était composé de 58 mâles et de 103 femelles. Après deux années de report, le concours organisé dans le cadre du Festi'Elevage a pu enfin se tenir à Chemillé-en-Anjou, dans le Maine-et-Loire.

Trente-trois élevages en provenance de sept départements étaient en lice cette année. « Sept d’entre eux participaient pour la toute première fois à un national parthenais », relève France Parthenaise. Dans les rangs, certains étaient « hors berceaux » (Aveyron et Finistère), preuve que la race se diffuse peu à peu sur le territoire.

Un cru d’une « qualité remarquable »

Malgré la sécheresse estivale, la préparation des animaux était de rigueur. « Les juges ont régulièrement relevé la qualité des animaux présentés, ce qui a parfois compliqué leur travail pour départager les éleveurs ! », fait savoir l’organisme de sélection (OS) de la race. 

Au-delà des animaux reproducteurs, une section composée de quatre femelles de boucherie Label Rouge « La Parthenaise » était présentée, « l'occasion de promouvoir l'appellation auprès du grand public », reprend l'OS.  

Cette édition avait un air de renouveau, puisque le discours de clôture a été animé par le président fraîchement nommé, Lylian Babin, éleveur de parthenaises dans les Deux-Sèvres. Il succède à Didier Dupuis.