Si les constructeurs ont l’obligation de rendre leurs tracteurs conformes à la norme Tier 4 final ou à la Mother Regulation (1), ils restent libres de les équiper de niveaux technologiques variés. Ce sera donc la plupart du temps sur des choix propres à une marque et à une fonction qu’un tracteur pourra se distinguer, et correspondre à votre utilisation. C’est ainsi le cas de la transmission. Par exemple, Case IH opte pour l’ajout de l’ActiveDrive 8 parmi les possibilités d’équipement sur les Maxxum. Le passage des rapports de cette boîte powershift peut être automatisé. Claas propose de son côté sa variation continue Cmatic sur les Arion 500.
Service à bord
Ces boîtes correspondent aussi souvent à un niveau de finition plus technologique. La version TTV des Deutz 6.4 s’accompagne ainsi d’une suspension adaptative du pont avant, proposée de série. Chez les Kubota M7, le changement de boîte powershift pour 6 rapports au lieu de 4 est associé à plusieurs améliorations, qui vont du PTAC à la mémorisation des séquences. Même stratégie chez New Holland, qui associe à sa nouvelle boîte Dynamic Command sur les T6 plusieurs automatismes, du Smart Range Shift à l’Autoshift, c’est-à-dire que le bon rapport s’adapte automatiquement en fonction de la charge et de la vitesse. Fendt ajoute, lui, des fonctionnalités indépendantes de l’indéboulonnable Vario. Le constructeur amène par exemple le guidage sur les 500, via la finition Power Plus. Le client a même la liberté de choisir son niveau d’équipement de précision. Le service à bord, par l’accoudoir, l’écran ou encore le joystick, devient alors un élément fort de différenciation.
(1) Lire l’introduction sur les tracteurs de 3 et 4 cylindres de moins de 120 ch, p. 44.