Les intégrateurs français poursuivent leurs investissements dans des ateliers de production performants pour alimenter un marché qui résiste à la baisse de la consommation de viande, notamment grâce à l’engouement pour les kebabs et steaks hachés de veau, très demandés en Allemagne. La viande de veau y reste compétitive face à la hausse des prix du jeune bovin, alors que la production hollandaise peine à suivre.
La cotation du veau noir atteint 8,39 €/kg en semaine 25, un niveau historiquement élevé. En France, le veau rosé clair se négocie autour de 7,60 €/kg. Les intégrateurs cherchent à sécuriser l’approvisionnement de leurs ateliers de veaux de boucherie en retenant davantage d’animaux sur le territoire, malgré une forte concurrence des filières espagnoles et italiennes spécialisées dans le veau sevré.
Concernant les petits veaux, les vêlages d’été peinent à démarrer et n’équilibrent pas le déficit. Les intégrateurs anticipent déjà leurs besoins pour des sorties au début de décembre. Le commerce reste fluide, avec des prix stables pour les veaux laitiers et normands. Les montbéliards restent très recherchés dans le Rhône-Alpes.
Les bons prim’holsteins destinés à l’exportation se vendent entre 420 et 450 €, les montbéliards entre 500 et 550 €. Les veaux laitiers de 45-50 kg partent entre 360 et 380 €, jusqu’à 400 € pour ceux de 55 kg, et les plus légers entre 250 et 300 €. Le commerce reste fluide en Rhône-Alpes, avec des hausses marquées à Bourg-en-Bresse et La Talaudière.