Les évolutions de tarifs sont positives dans les croisés taupes ou blanc bleu ordinaires, dont l’offre tend à baisser malgré le sexage dans les ateliers laitiers. La décapitalisation touche également ces gammes de marchandise. 

La modestie de l’offre sur les marchés de Bourg-en-Bresse ou de La Talaudière assure une fermeté des prix dans les montbéliards lourds qui se sont valorisés de 280 à 310 €. Les bons veaux destinés à l’engraissement se vendent entre 190 et 250 €, alors que les légers se négocient de 130 à 180 €. 

Les tarifs des limousins se maintiennent à des niveaux élevés avec une offre qui pâtit de la bonne valorisation des broutards. Même si les tarifs se tassent légèrement à la faveur d’un report de l’offre sur le marché de Lezay, les bons mâles limousins se valorisent entre 500 et 580 € et les femelles entre 460 et 530 €. 

Le commerce des veaux laitiers est fluide avec des tarifs qui se maintiennent à des niveaux convenables, si on les compare aux années précédentes. Les bons veaux lourds pour l’exportation se vendent entre 160 et 175 €, et les sujets pour l’intégration se négocient sur les marchés entre 100 et 160 € en fonction du poids.