En France, malgré la réduction des mises en place pour les sorties de la mi-juillet, la modestie de l’offre sur l’ensemble des marchés assure un commerce fluide dans les bons veaux laitiers. Ce recul de l’offre est lié à la réduction du cheptel laitier au second semestre de 2017.

 

Les acheteurs constatent également une baisse de la qualité des veaux après l’épisode neigeux de la semaine passée. La tendance reste positive avec une concurrence un peu plus marquée entre les opérateurs.

 

Les gros veaux destinés à l’exportation se vendent de 140 à 160 €. Les tarifs des prim’holsteins ont repris 10 €. Les lots convenables de 50-55 kg s’échangent entre 120 et 140 €. Les 45-50 kg se négocient entre 80 et 110 €. Les plus légers n’ont toujours pas de valeur commerciale, car ils engendrent trop de mortalité dans les ateliers.

 

Dans les prochaines semaines (après les mises en place estivale), les intégrateurs auront davantage de besoins et seront confrontés à une insuffisance d’offre des mâles laitiers (sexage). Ils devront néanmoins acheter en priorité sur la France, pour avoir le logo « veau de France ».

 

Dans les montbéliards, les bons veaux typés export restent demandés et valorisés entre 250 et 300 €. Les tarifs se stabilisent dans les autres catégories face au report de livraisons de la semaine passée.

 

Les intégrateurs veulent mettre la pression sur les veaux issus de croisement laitier avec un recul des mises en place pour les sorties d’août. Les tarifs se maintiennent pour le moment.