Les tarifs pratiqués dans le veau rosé O se situent en dessous de 3,76 €, en référence à la cotation entrée abattoir Nord de la semaine dernière. L’absence de débouchés en restauration hors foyer est catastrophique pour la filière du veau en France et en Europe. Des répercussions sont également inévitables dans le secteur du veau nourrisson.

 

Malgré le recul de l’offre, les intégrateurs gardent la main sur les prix et l’absence de dynamisme du marché espagnol, en grande difficulté dans l’écoulement des JB laitiers, ne permet pas d’observer la traditionnelle remontée saisonnière des cours.

 

La majorité des veaux laitiers se valorise entre 50 et 80 € dans les campagnes.

Le commerce des croisés de moyenne conformation reste sous tension, bien que l’offre limitée permette une stabilisation des prix. Les bons mâles taupes se valorisent entre 140 et 200 €, tandis que les femelles légères se vendent entre 50 et 100 €.

 

Parmi les mâles blancs bleu ou les croisés montbéliards lourds convenant pour l’exportation sur l’Espagne ou l’Italie, les prix s’établissent entre 250 et 330 €. En femelles, les tarifs oscillent entre 130 et 220 €.

 

En race limousine, l’offre est plus étoffée sur le bassin de production et la pression tarifaire est maintenue. Les très bons mâles limousins se négocient de 450 à 500 €. Les femelles se vendent entre 350 et 400 €. Les prix des veaux plus communs décrochent plus rapidement et affichent 100 à 150 €.