Le commerce reste très compliqué face à la mévente de la viande de veau et à l’absence de débouchés en restauration hors foyer (RHF). Dans ce cadre, les intégrateurs ajustent les plans d’alimentation pour limiter les frais et éviter un surpoids trop important des carcasses de veaux à l’abattage.

 

Concernant le commerce des petits veaux, l’ambiance reste morose. Malgré les effectifs en repli, l’offre saisonnière demeure largement suffisante pour couvrir les faibles besoins des intégrateurs. Du côté de l’exportation, le marché vers l’Espagne est également saturé par l’arrivée de veaux à travers toute l’Europe.

 

Les tarifs pratiqués dans les bons veaux prim’holsteins se situent entre 90 et 110 €, auxquels il faut ajouter les frais de transport et ceux de PCR. Les prix des bons veaux pour l’intégration se maintiennent entre 85 et 95 € alors que la majorité des prim’holsteins et normands est commercialisée entre 40 et 75 €. La cotation nationale des veaux en Allemagne s’établit à 36 € tandis que celle au Royaume-Uni ne dépasse pas 29,50 €.

 

Le recul de l’offre sur le marché de Bourg-en-Bresse permet une meilleure tenue des prix des montbéliards ou des croisés préparés pour l’engraissement ou l’exportation. Les bons montbéliards se vendent de 200 à 240 €. Les autres bons veaux destinés à l’engraissement se maintiennent entre 140 et 190 €, alors que les sujets légers se négocient entre 70 et 130 €.