La tendance reste positive sur les marchés de Bourg-en-Bresse et de La Talaudière où les sujets lourds sont valorisés de 210 à 260 €. Cette orientation se ressent également dans la marchandise plus commune pour l’engraissement, malgré des besoins limités pour les sorties estivales. Les montbéliards de 50 à 60 kg se négocient entre 160 et 200 €. Les abondances de même poids ont des tarifs compris entre 60 et 100 €, les meilleurs atteignant 180 €.

 

Dans les veaux laitiers, le marché est plus équilibré. Néanmoins, les tarifs évoluent peu. Les intégrateurs gardent la main sur les prix tant que le marché espagnol ne progresse pas. Sur le marché de Lezay, les tarifs ont été intégralement reconduits. Les veaux prim’holsteins standards se vendent entre 50 et 95 €. Les tarifs grimpent à 110 € pour les gros veaux destinés à l’exportation (auxquels il faut ajouter les frais de PCR et de transport). Les sujets légers ou de conformation moindre restent peu valorisés.

 

En veaux croisés, la demande se replie pour les sujets de qualité prévus pour les sorties d’été, mais la modestie de l’offre ne permet pas aux acheteurs de peser sur les prix. Les bons sujets blanc bleu ou charolais U se négocient entre 350 et 450 €. Les animaux R ont une gamme de prix plus ouverte en fonction du poids et se vendent entre 150 et 300 € pour les mâles. En femelles, les prix vont de 100 à 200 €.