L’offre européenne est certes en baisse, mais couvre encore largement les besoins d’un marché en repli dans la production de jeunes bovins laitiers. La mise en place de montbéliards reste en revanche assez régulière du fait d’un bassin de production nettement moins étendu. Cela confirme les écarts de valorisation importants entre ces deux types de marchandise. À titre d’exemple, quand un bon prim’holstein de 60 kg se vend entre 100 et 110 €, un veau montbéliard de 65 à 70 kg est valorisé de 200 à 250 €.
Sur le marché intérieur, aucun changement n’est constaté de la part des opérateurs majeurs. Ces derniers gardent la main sur les prix, en régulant les mises en place pour des sorties estivales. La qualité des veaux de la semaine est moins mauvaise que les précédentes, mais les bons laitiers viandés restent rares. Ce matin sur le marché de Château-Gontier, les échanges ont été réguliers et les cours, stables. Les veaux prim’holsteins de 45 à 50 kg restent valorisés de 50 à 90 € tandis que les quelques bons lourds destinés à l’engraissement chez des opérateurs indépendants se vendent entre 90 et 100 €.
Dans les croisés laitiers de moyenne conformation, l’activité commerciale reste très calme. Parmi les veaux plus convenables, les tarifs oscillent entre 150 et 200 €, voire 250 € pour les meilleurs. Les prix des croisés ordinaires sont proches de ceux des laitiers. Dans les bons veaux U de race pure ou croisés (charolais ou blanc bleu), l’offre reste mesurée. Leurs prix se maintiennent entre 350 et 450 €. Quant aux veaux R lourds, ils se négocient entre 250 et 300 € alors que les moins de 60 kg ont des tarifs compris entre 150 et 200 €. Les tarifs des femelles sont inférieurs de 50 €.