Malgré cela, le marché du jeune bovin laitier peine à se désengorger. La demande espagnole se concentre sur les gros veaux, même si certains opérateurs français cassent les prix dans les 45/50 kg. Le coût des PCR reste un frein important à la valorisation des petits veaux.
Les transactions qui se sont déroulées sur les marchés en ce début de semaine reflètent une très forte tension. Les négociants sont en position délicate et offrent de faibles tarifs aux éleveurs, contraints par le manque de places. Les intégrateurs maintiennent leur ligne de conduite avec une maîtrise des mises en place.
Les tarifs des prim’holsteins et des normands évoluent peu. Ces animaux se négocient entre 40 et 90 €, suivant la conformation et le poids. Les montbéliards sont également reconduits dans le sud-est avec des 55/65 kg valorisés entre 120 et 160 € et des plus lourds qui plafonnent à 200 € pour l’exportation.
Du côté des veaux croisés, la qualité fait toujours défaut avec un tri qui reste sévère pour les lots de veaux R ou O. Les tarifs des U sont stables face à une offre peu soutenue.