Le commerce de cette fin de semaine a été fortement perturbé par le jour férié de la Toussaint.

Les veauxprim’holsteins se sont négociés entre 40 et 90 €, mais 15 à 20 % d’entre eux sont restés dans les exploitations, faute de débouché. En veaux montbéliards et abondances, la situation est identique. Leurs ventes se montrent réservées au marché intérieur. Les tarifs sont compris entre 130 et 170 € pour les sujets mieux conformés tandis que les plus légers sont au prix des prim’holsteins. Les gros veaux convenant à l’exportation se négocient au début de la semaine entre 180 et 210 €.

 

Parmi les croisés, le marasme est important. Une grande partie est restée dans les fermes. Ce n’est plus une question de tarif, que de place pour ces catégories. En revanche, l’offre dans les très bons sujets U se montre juste suffisante, assurant un écoulement assez régulier et des cours stables. Les très bons croisés charolais ou blanc bleu U de plus de 65 kg se négocient entre 350 et 400 €, voire 450 € pour les meilleurs. Les bons limousins se tiennent entre 500 et 580 € dans le haut de gamme et de 400 à 480 € pour les bons lourds.

 

Concernant la viande de veau, le marché tend à se redresser en cette saison. Les abatteurs sont à la recherche de nouveaux débouchés et la Chine semble être un marché prometteur pour ce produit.