Les débouchés sont insuffisants avec une consommation de viande de veau qui reste concentrée sur quelques pays (France, Italie, Israël…) et surtout qui tend à diminuer d’année en année. L’Espagne qui produit des jeunes bovins laitiers pour servir les pays tiers est saturée de veaux à bas prix.

 

Les intégrateurs réduisent leurs mises en place pour les vacances de Pâques et à l’approche de la saison chaude. Ils pratiquent un tri sévère sur les marchés ou dans les centres de regroupement privés. Les veaux prim’holsteins ou normands de 45-50 kg se négocient entre 40 et 70 € et de 80 à 90 € dans les plus lourds.

 

De nombreux veaux restent dans les fermes. La tendance reste baissière dans les montbéliards avec des 50-60 kg qui se vendent entre 120 et 160 € à Bourg-en-Bresse et de 170 à 210 € dans les lourds pour l’exportation. L’animation commerciale ne va pas s’arranger dans les semaines à venir avec les mises en place estivale.

 

Il y a un an, les exportations vers l’Espagne étaient bloquées pour manifester le mécontentement des exportateurs face aux coûts des PCR liées à la FCO, la fièvre catarrhale ovine. Rien n’a changé, les prises de sang restent obligatoires et très peu d’élevages sont intégralement vaccinés (moins de 100 sur le territoire).