Les intégrateurs ont rapidement réagi en remontant significativement les prix à la surprise générale, car l’ensemble des opérateurs misaient sur une stabilité des prix tout l’été. Cette remontée ne va pas arranger les engraisseurs : le prix de la viande de veau est encore au plus bas avec une dégradation constante de la consommation même en cette période de Pentecôte.
La fermeté dans le sud-est du pays s’est étendue à l’ensemble du territoire avec des veaux prim’holsteins qui ont rapidement gagné entre 20 et 30 € en 15 jours selon les opérateurs.
De leur côté, les prim’holsteins et normands légers (40-45 kg) se négocient de 60 à 100 €. Les sujets convenables de 45-50 kg se vendent entre 110 et 130 € pour monter de 130 à 150 € pour les 50-55 kg et jusqu’à 160 à 170 € pour les meilleurs.
Les tarifs des montbéliards restent fermes face à la faiblesse saisonnière de l’offre. Les veaux de 45-50 kg sont valorisés entre 160 et 200 €, quand les 50-60 kg partent pour 220 à 270 €. On arrive jusqu’à 290 €, voire 330 €, dans les veaux bien conformés sur les marchés du Sud-Est.
Le commerce est également assez fluide pour les croisés U ainsi que pour les R frais et viandés. Les tarifs progressent dans le sillage des laitiers pour les croisés laitiers. Les mâles croisés charolais/montbéliards ou blanc bleu de conformation supérieure se négocient entre 450 et 500 €. La marchandise plus standard se vend de 350 à 420 € en mâles et de 250 à 350 € pour les femelles. Les taupes se vendent entre 150 et 200 € pour les ordinaires et de 220 à 280 € pour les meilleurs sujets.