Tous les opérateurs cherchent à placer leurs veaux sur un marché encombré avec des tarifs à la baisse et parfois bradés. Personne ne veut aborder le printemps avec des stocks. Les intégrateurs perdent de l’argent à une période où les marges sont traditionnellement correctes. L’année s’annonce très compliquée pour une filière qui peine à recruter de nouveaux éleveurs pour faire face au départ à la retraite.

 

Sur le marché du petit veau, le commerce est quelque peu facilité par le recul de l’offre mais, sans concurrence du marché espagnol, les intégrateurs ne sont pas enclins à libérer les prix. Le marché espagnol reçoit des veaux laitiers irlandais de 60 kg pour 130 € livrés. Sur les marchés français, les prim’holsteins restent valorisés entre 70 et 110 € depuis le mois d’octobre.

 

Du côté des montbéliards, le commerce est assez tonique, car la demande espagnole pour la production de jeunes bovins reste forte dans cette race. Sur les marchés du Sud-Est, les légers se vendent de 100 à 160 €, les convenables sont dans une gamme de prix comprise entre 180 et 230 €, et les sujets plus lourds se vendent entre 250 et 300 €.

 

Dans les croisés laitiers et blanc bleu ordinaires, le commerce reste calme, mais les cours suivent la tendance des laitiers. La tendance est lourde dans les bons veaux lourds avec un recul des mises en place pour les sorties estivales.

 

L’offre est juste suffisante pour la demande dans les limousins, à une période où les mises en place sont limitées (sorties d’été). Les bons veaux se vendent entre 500 et 600 €, voire 650 € pour les supérieurs.