Une grosse partie des veaux reste orientée vers l’Espagne, dont le marché est encombré par la faiblesse des sorties des jeunes bovins. Le choix des Espagnols se porte sur les veaux viandés qui ont le plus de potentiel de production.

 

Les tarifs évoluent peu et cela pourrait rester ainsi jusqu’au mois de février, période à laquelle l’équilibre entre l’offre et la demande devrait être plus favorable. Les prim’holsteins se vendent entre 40 et 100 € sur les marchés. Les gros veaux convenant à l’exportation (plus de 60 kg) se négocient de 110 à 120 €.

 

La pression commerciale reste très forte dans le Sud-Est pour les montbéliards et les abondances, avec des intégrateurs qui n’ont plus de place pour rentrer des veaux, faute de commerce dans le secteur aval. Les tarifs des gros veaux pour l’exportation de plus de 65 kg se tassent entre 180 à 220 €, les sujets convenables se situent entre 130 et 150 €, alors que les plus légers sont au prix des laitiers.

 

Quand les acheteurs ont suffisamment de veaux laitiers, ils délaissent les croisés de moyenne conformation ou les achètent à des tarifs qui se rapprochent de la valeur des prim’holsteins ou des montbéliards, en fonction du poids et de la conformation. De nombreux mâles croisés se vendent entre 160 et 250 €. Les femelles sont de plus en plus délaissées.