Sans concurrence sur les marchés, la dégradation des prix est très sévère cette semaine. Les éleveurs qui ont fait le choix du sexage sans veiller à la conformation font les frais de ce déséquilibre. La valorisation attendue au regard des tarifs pratiqués il y a 9 mois n’est plus d’actualité.

 

Le prix des veaux croisés a été divisé par deux dans les mâles et trois pour les femelles. Seule une minorité de veaux de bonne conformation U garde une valorisation convenable. L’écart entre ces deux catégories peut atteindre rapidement de 150 à 200 €.

 

Les mâles croisés blanc bleu U de plus de 60 kg se vendent entre 350 et 440 €, mais les R de même poids se situent entre 200 et 300 €, voire moins pour les plus légers. Concernant les femelles, les R de plus de 60 kg se négocient entre 140 et 220 €, mais les plus légères se bradent entre 70 et 120 €.

 

L’ambiance reste tendue pour les veaux laitiers, même si les fourchettes tarifaires se sont stabilisées. Les tarifs pratiqués sont déjà très bas avec un tri extrêmement sévère dans les lots. Le marché espagnol reste demandeur de gros veaux, mais les exportateurs restent confrontés à la FCO.

 

Les gros prim’holsteins se négocient de 100 à 110 € et les montbéliards de 200 à 240 €. Les lots de montbéliards de 55 à 60 kg pour l’engraissement se sont vendus entre 170 et 190 € à Bourg-en-Bresse.

 

La majorité des veaux laitiers ou normands destinés à l’intégration se négocie entre 60 et 100 € sur les marchés. Les veaux de moins de 45 kg n’ont plus de valeur commerciale ce qui pose de gros soucis aux ramasseurs de veaux.