La gestion des veaux positifs après PCR est compliquée et génère de fortes tensions entre les opérateurs, car la valorisation des veaux est souvent trop faible pour les faire reprendre par les négociants ou les éleveurs. La situation risque de devenir explosive dans les semaines à venir, car les cas de FCO vont s’intensifier.

 

L’activité commerciale reste sous le contrôle des intégrateurs, avec des contingents accordés aux apporteurs réguliers. L’exportation qui est souvent la porte de secours à cette période de l’année n’est pas grande ouverte, car la dynamique d’exportation des jeunes bovins a été cassée par la dévaluation de la livre turque et par la fièvre aphteuse en Algérie.

 

La tendance reste baissière que ce soit sur le prix ou par le tri dans les centres d’allotement ou les marchés. Les prim’holsteins de 45-50 kg se valorisent entre 70 et 90 € et les bons veaux de 50-60 kg se vendent de 100 à 130 €. Dans les monbéliards, la baisse se poursuit sur La Talaudière et Bourg-en-Bresse. La gamme tarifaire va de 60 à 130 € dans les veaux légers, de 150 à 200 € dans les sujets convenables de 50-65 kg, et de 220 à 250 € dans les meilleurs pour l’exportation.

 

La pression des acheteurs reste très forte sur les taupes, gris ou croisés blanc bleu R de moins de 55 kg qui se valorisent de 110 à 180 € pour les mâles, et de 50 à 100 € pour les femelles. Les croisés convenables R de plus de 60 kg se situent entre 250 et 300 €. En revanche, les bons mâles viandés U de conformation se maintiennent entre 370 et 430 €, voir 450 à 480 € dans les meilleurs.

 

Les bons limousins se stabilisent sur le marché de Lezay avec des veaux U de plus de 60 kg qui se valorisent entre 480 et 550 €.