Les gros veaux restent normalement valorisés à l’exportation vers l’Espagne pour la production de jeunes bovins. L’augmentation des apports risque de couvrir plus facilement les besoins dans les semaines à venir. Les frais de PCR, représentant plus de 10 % de la valeur du veau, restent le plus pénalisants.
La tendance est au maintien des prix dans la marchandise standard. Le tri reste d’actualité dans les veaux légers. Ce matin sur le marché de Lezay, les très bons prim’holsteins convenant à l’exportation se sont négociés de 130 à 140 €/tête. La majorité des sujets de 45 à 55 kg se sont vendus entre 70 € et 130 €/tête. Les prix des plus légers se tassent de 10 à 30 €/tête.
Dans les montbéliards et les normands, l’augmentation de l’offre pèse sur la tendance, aussi bien sur les marchés normands que dans le Rhône-Alpes. Les bons normands se négocient de 140 à 180 €/tête. Les tarifs des ordinaires se situent au niveau de ceux des prim’holsteins (entre 80 et 130 €/tête).
Les tarifs plafonnent face à une offre suffisante dans les montbéliards lourds qui se négocient entre 220 et 250 €/tête. Les tarifs des sujets convenables, mais plus légers se tassent légèrement entre 160 et 200 €/tête et les veaux de 45 à 50 kg se vendent de 60 à 140 €/tête.
Le commerce est normal dans les bons veaux de race à viande ou croisés destinés à la production de veaux de haut de gamme ou à label, sauf sur le marché de Bourg-en-Bresse, où la progression de l’offre a entraîné la baisse des prix.
Les tarifs sont fermes dans les limousins, et charolais de conformation supérieure. Ces bons veaux restent valorisés entre 450 et 550 €/tête, voire plus dans les supérieurs. Cette fermeté des prix est aussi constatée dans les veaux plus légers de 60 à 70 kg, frais et buveurs. Ils sont valorisés entre 350 et 430 €/tête.
Dans les croisés blanc bleu, gris ou taupe, ordinaires ou légers, la tendance est lourde avec de gros écarts de valorisation. Les tarifs sont compris entre 150 et 300 €/tête.