En effet, les bons prim’holsteins sont cotés à 180 € sur le marché de Mercolleida, en Espagne. Les engraisseurs espagnols ont des besoins pour la production de jeunes bovins destinés à fournir le Maghreb et le Moyen-Orient. En manque de veaux, ils importent principalement de France, mains aussi d’Irlande et des pays de l’Est.

 

Sur les marchés, la tendance est positive pour les prim’holsteins, qui se vendent jusqu’à 140 € chez les intégrateurs. Les exportateurs doivent se positionner au-dessus et supporter le coût des analyses PCR (lié à la FCO). La majorité des sujets de 45/55 kg convenables destinés à l’engraissement se négocient entre 100 et 130 €. Les tarifs des plus légers progressent également, même si le tri reste marqué pour les sujets trop fragiles.

 

Pour les normands, la tendance suit. Les ordinaires s’échangent de 100 à 140 €, et les meilleurs grimpent jusqu’à 180-200 € en Normandie. La vente des montbéliards est régulière, malgré l’absence de mise en place chez certains engraisseurs. Les bons sujets destinés à l’exportation se valorisent de 240 à 270 € sur le marché de La Talaudière. Les veaux ordinaires se maintiennent à Bourg-en-Bresse, avec des tarifs compris entre 170 et 220 € pour les convenables, et de 100 à 150 € pour les plus légers.

 

En revanche, la tendance reste lourde pour les croisés laitiers ordinaires, avec une offre qui reste suffisante pour les sorties d’été.

 

Concernant les veaux de races à viande, la demande est mesurée pour les sorties estivales. Néanmoins, faute d’offre suffisante, les tarifs des bons sujets se maintiennent. La commercialisation des veaux plus communs est sélective et les tarifs se maintiennent plus difficilement. Les bons veaux Limousins ou croisés charolais s’échangent entre 450 et 500 €, voire 550 € pour les conformations supérieures. Les croisés plus communs se vendent entre 300 et 350 €, voire moins dans les conformations inférieures.