Sur les marchés, les ventes de prim’holsteins viandés sont plus fluides, avec une hausse d’environ 5 €. À Château-Gontier, les animaux de 45/50 kg se valorisent de 55 à 90 €. Les tarifs montent entre 90 et 110 € pour ceux de 50-60 kg. Les veaux lourds convenant à faire du jeune bovin s’échangent entre 110 et 125 €.

 

La tendance est stable pour les veaux normands, tandis que les montbéliards et abondances de Bourg-en-Bresse voient leurs tarifs progresser de 10 €. Les cours des montbéliards vont de 165 à 210 € dans les 50-60 kg, et de 210 à 235 € dans les plus lourds et mieux conformés destinés aux labels.

 

En revanche, les veaux légers (–45 kg) et maigreux toutes races confondues restent délaissés et mal valorisés.

 

Dans les croisés laitiers ou mixtes, la commercialisation demeure laborieuse. Les acheteurs font pression sur les prix face au manque de place dans les ateliers. Les cours se replient de 10 € sur Château-Gontier. Ils sont reconduits sans plus à Bourg-en-Bresse. Seul le marché de La Talaudière fait exception, avec une vente plus facile face à la réduction de l’offre.

 

Concernant les bons veaux destinés aux labels, les transactions sont plus tendues malgré une offre peu garnie. Les tarifs s’effritent légèrement à Château-Gontier.