Le jeudi 13 février 2025 sur Euronext, la tonne de colza a « affiché une timide hausse », selon Argus Media, clôturant à 522,25 € sur l’échéance de mai (+0,75 € par rapport à la précédente clôture) et à 490,50 € pour celle d’août (+0,25 €). Les cours de la graine « résistent ainsi aux replis des cours de l’huile de palme en Malaisie et du canola à Winnipeg », ajoute le cabinet dans sa lettre quotidienne du 14 février 2025.

Argus Media informe également que « les prix des graines de tournesol en récolte 2024 restent fermes et se rapprochent ainsi des plus hauts niveaux traités en novembre dernier en équivalent Saint-Nazaire ».

Ce vendredi 14 février, peu avant 11h00, elle gagnait 4,00 € sur l’échéance de mai, pour s’échanger à 526,25 €, et 3,50 € sur celle d’août, à 494,00 €.

Le marché du soja tente de se stabiliser

À la Bourse de Chicago, le marché du soja a « tenté de se stabiliser » jeudi 13 février, après la chute de la veille, précise Argus Media. Selon Sitagri, la Conab, la société nationale d’approvisionnement du Brésil, a réduit hier son estimation de la production de soja brésilien de 0,31 million de tonnes, à 166,01 millions de tonnes, quand l’USDA la prévoit à 169 millions de tonnes.

Par ailleurs, « le président américain a annoncé hier son souhait de mettre en œuvre des droits de douane réciproques envers l’ensemble des pays commerçant avec les États-Unis, indique Argus Media. Cette position renforce d’un cran l’escalade dans les tensions commerciales avec les États-Unis. Le dollar index évolue en légère baisse et se rapproche de son plus bas niveau depuis deux mois, confortant ainsi une détente du dollar vis-à-vis des principales autres devises. »

Du côté du pétrole, les cours ont reculé hier, affirme Sitagri, « alors qu’un possible accord de paix entre la Russie et l’Ukraine continue d’exercer une pression à la baisse. Le marché l’a donc déjà intégré. Les professionnels du marché nuancent cette anticipation car la Russie hors sanctions ne sera plus obligée de sous-coter son prix de vente comme elle le fait depuis le conflit. La hausse des stocks de brut aux États-Unis la semaine dernière pèse également sur les cours du pétrole. »