Mercredi 1er octobre sur Euronext, la tonne de blé clôturait à 187,75 € (+ 1,50 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 192,50 € (stable) sur mars 2026. La tonne de maïs achevait la séance à 181,00 € (–0,25 €) sur l’échéance de novembre et à 186,25 € (-0,25 €) sur celle de mars 2026.

Les cours ont terminé la séance sur de faibles évolutions par rapport à la veille, mais Argus Media souligne, dans sa lettre du 2 octobre, une « forte amplitude de variation » durant la séance du 1er octobre. Ainsi, « en blé, l’échéance décembre 2025 est venue tester en séance le niveau de 185 €/t, atteignant ainsi un nouveau plus bas de contrat, avant de rebondir et de clôturer en hausse par rapport à la veille ». En maïs, les prix sont brièvement repassés sous le seuil de 180 €/t, avant de remonter légèrement ne « concéder qu’un léger repli » en fin de journée.

Les marchés américains ont, eux, enregistré « de nouveaux plus bas sur plusieurs échéances, notamment sur les contrats à Chicago en blé », pointe Argus Media.

Demande « timide » en blé

« Le mouvement de baisse observé depuis le début de semaine contribue à maintenir l’écart de prix entre les origines ouest européennes et celles de la mer Noire en blé », note Argus Media. Le cabinet indique que « plusieurs importateurs opportunistes se positionnent, profitant ainsi du repli des prix ». Il note toutefois que la demande « reste timide. »

Ce jeudi 2 octobre, peu avant 11h00 sur Euronext, la tonne de blé s’affichait à 188,25 € (+ 0,50 €) sur l’échéance de décembre, et à 193,25 € (+ 0,75 €) sur mars 2026. La tonne de maïs débutait la séance à 181,75 € (+ 0,75 €) sur l’échéance de novembre et à 186,50 € (+ 0,25 €) sur celle de mars 2026.

Hausse des coûts du maïs en mer Noire

Dans sa lettre économique datée du 29 septembre, l’Association générale des producteurs de maïs (AGPM) souligne que les récoltes ukrainiennes prennent du retard, ce qui « fait temporairement monter les prix ».

Par ailleurs sur la zone mer Noire, le syndicat indique que « l’opérateur ferroviaire ukrainien propose d’augmenter ses prix de 37 % pour la campagne en cours, ce qui devrait se traduire par une hausse d’environ 4 €/t du coût de fret pour le maïs. » Et le gouvernement russe « augmente les taxes à l’export sur les céréales. En maïs, celle-ci augmente de 4 €/t pour passer à environ 8 €/t, de quoi réduire la compétitivité de cette origine, en particulier sur le marché turc où elle prend des parts de marché à l’origine ukrainienne. »

En France, « le maïs reste plus cher que le blé ce qui nuit à son incorporation dans les rations » pour l’alimentation animale.