« Le léger recul de la parité de l'euro par rapport au dollar amorcé le mardi 19 août 2025, avec un retour sous les 1,1650, n’a pas suffi à soutenir les prix sur Euronext », constate Argus Media dans sa note quotidienne du 20 août 2025. Ainsi mardi, la tonne de blé a clôturé en baisse de 1,75 € sur les échéances de septembre et de décembre, pour s’afficher à 194,50 et 193,75 € sur le marché à terme européen. Celle de maïs a reculé de 0,25 € sur ses deux premières échéances (novembre et mars), à 187,00 et 194,25 €.
L’échéance de novembre a ainsi atteint « son plus bas niveau depuis mars dernier », signale Argus Media. L’état des cultures a pourtant été affecté par les récentes vagues de chaleur. « Sur le marché physique, les prix s’ajustent également à la baisse, bien que les volumes échangés restent limités en cette période estivale », reprend-il. Ce mercredi 20 août vers 12h45, la tonne de blé reprenait 0,25 € sur l'échéance de septembre à 194,75 € et de novembre à 194,00 €. Celle de maïs était stable à 187,00 € sur novembre et augmentait de 0,25 € sur mars 2026 à 194,50 €.
À Chicago
À la Bourse de Chicago, le contrat de blé sur septembre a clôturé à 4,9850 dollars, en baisse de 4,25 cents selon Sitagri. Les cours atteignent ainsi « de nouveaux plus bas de campagne […] malgré une activité à l'exportation toujours dynamique au départ des États-Unis, commente Argus Media. Les fonds spéculatifs adoptent à nouveau une position vendeuse, dans l’anticipation d’un regain de disponibilité en mer Noire, notamment une fois la récolte russe finalisée. »
En maïs, le contrat sur septembre a clôturé à 3,7950 dollars, en baisse de 3,50 cents. Les perspectives de rendements restent très confortables, et sont même rehaussées sur certaines zones avec le Pro Farmer Crop Tour américain, rapportent Argus Media et Sitagri. « Même si ces chiffres sont élevés, les opérateurs restent prudents, soulignant l’écart potentiel entre les observations de terrain actuelles et les hypothèses retenues par l’USDA dans son estimation de la semaine dernière, précise Argus Media. Les prix américains sont compétitifs sur le marché mondial, et les récents rapports sur les ventes à l’exportation l’ont confirmé, même si le marché a réagi avec modération. »